TRISTE MORALE
Seule et sage sur cette plage, aux grains fins qui par la houle sont brassés,
Elle regarde cet océan qui se retire. Lentement. Doucement.
Comme un perpétuel recommencement, au fil des marrées,
Elle revoit son passé, qui repasse et remonte à la surface de ses sentiments,
Elle ne cesse d'y penser, elle pense aussi à ses souffrances afin de les panser,
Pour que sa peur et ses mœurs qui pleurent se meurent pour être oubliés,
Or ses larmes sèches l'alarment, elles lui irritent la peau, puis deviennent ses maux,
Ce vent, se levant, soulevant et ouvrant sa bouche, lui fit dire de doux mots,
Dans sa tête, ses souvenirs l'embêtent, malgré son entêtement elle s'entête,
Sans téter la mer pour autant, à chasser de ses pensés, ses douleurs qui l'écœurent,
Mais dans ses songes elle rêve de retrouver cette chaleur, l'âme de sa petite sœur,
Elle s'en est allée, comme un faon sans ses parents par ce loup qui fut en quête,
Elle espère, que loin de sa tombe, elle a pu se réfugier afin de se protéger,
Pour qu'elle veille sur elle, et la protège de ses souffrances dont elle est enchainée,
Soudain, elle voit ce chêne solitaire, elle s'enchaine, elle est orpheline et plus ainée,
Elle veut le redevenir en la rejoignant tel un nouveau départ, comme quand elle est née.
La morale de cette sombre histoire, quand on y réfléchit, quand on y pense,
Est que les douleurs ne se voient pas toujours, ni les souffrances,
Pourtant on les ressent sans qu'on puisse les sentir, ni les voir venir,
Et qu'il est dur de survivre dans ce monde, et plus facile de partir, voire de mourir.
Elle regarde cet océan qui se retire. Lentement. Doucement.
Comme un perpétuel recommencement, au fil des marrées,
Elle revoit son passé, qui repasse et remonte à la surface de ses sentiments,
Elle ne cesse d'y penser, elle pense aussi à ses souffrances afin de les panser,
Pour que sa peur et ses mœurs qui pleurent se meurent pour être oubliés,
Or ses larmes sèches l'alarment, elles lui irritent la peau, puis deviennent ses maux,
Ce vent, se levant, soulevant et ouvrant sa bouche, lui fit dire de doux mots,
Dans sa tête, ses souvenirs l'embêtent, malgré son entêtement elle s'entête,
Sans téter la mer pour autant, à chasser de ses pensés, ses douleurs qui l'écœurent,
Mais dans ses songes elle rêve de retrouver cette chaleur, l'âme de sa petite sœur,
Elle s'en est allée, comme un faon sans ses parents par ce loup qui fut en quête,
Elle espère, que loin de sa tombe, elle a pu se réfugier afin de se protéger,
Pour qu'elle veille sur elle, et la protège de ses souffrances dont elle est enchainée,
Soudain, elle voit ce chêne solitaire, elle s'enchaine, elle est orpheline et plus ainée,
Elle veut le redevenir en la rejoignant tel un nouveau départ, comme quand elle est née.
La morale de cette sombre histoire, quand on y réfléchit, quand on y pense,
Est que les douleurs ne se voient pas toujours, ni les souffrances,
Pourtant on les ressent sans qu'on puisse les sentir, ni les voir venir,
Et qu'il est dur de survivre dans ce monde, et plus facile de partir, voire de mourir.
Ludovic IZAMBARD
